Plate 34
"Pluto"
Moriae Encomium
Illustrated by Hans Holbein the Younger
Single Greeting Card (with matching Envelope)
Code: H ME34 SGC |
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Reproduction on 8x12" sheet
Code: H ME34 8x12 |
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Reproduction on 12x18" sheet
Code: H ME34 12x18 |
Holbein's illustration shown in Plate 34 from Moriae Encomium is associated with the following text drawn from
John Wilson's 1668 translation:
For whereas among the many praises of Bacchus they reckon this the chief, that he washes away
cares, and that too in an instant, do but sleep off his weak spirits, and they come on again, as
we say, on horseback. But how much larger and more present is the benefit you receive by me,
since, as it were with a perpetual drunkenness I fill your minds with mirth, fancies, and jollities,
and that too without any trouble? Nor is there any man living whom I let be without it;
whereas the gifts of the gods are scrambled, some to one and some to another. The sprightly
delicious wine that drives away cares and leaves such a flavor behind it grows not everywhere.
Beauty, the gift of Venus, happens to few; and to fewer gives Mercury eloquence. Hercules
makes not everyone rich. Homer's Jupiter bestows not empire on all men. Mars oftentimes
favors neither side. Many return sad from Apollo's oracle. Phoebus sometimes shoots a plague
among us. Neptune drowns more than he saves: to say nothing of those mischievous gods,
Plutoes, Ates, punishments, favors, and the like, not gods but executioners. I am that only Folly
that so readily and indifferently bestows my benefits on all. Nor do I look to be entreated, or
am I subject to take pet, and require an expiatory sacrifice if some ceremony be omitted. Nor
do I beat heaven and earth together if, when the rest of the gods are invited, I am passed by or
not admitted to the stream of their sacrifices. For the rest of the gods are so curious in this point
that such an omission may chance to spoil a man's business; and therefore one has as good even
let them alone as worship them: just like some men, who are so hard to please, and withall so
ready to do mischief, that 'tis better be a stranger than have any familiarity with them.
The associated French text from L'Eloge de la Folie (1728) follows:
Les hommes m'ont encore une obligation qui m'est particuliere; c'est qu'il n'y en a pas un qui,
plus ou moins, ne se sente de ma liberalité. Les autres Dieux parrtagent leurs faveurs entre les
hommes. Il ne croit point partout de ce Vin agréable & fort, qui remplit l'ame la plus
mélancolique, de plaisir, de courage, & d'esperance. Venus accorde rarement le don de la
beauté: Mercure fait encore moins d'éloquens; & Hercule, de riches. Jupiter met peu de gens
sur le Trône; Mars refuse souvent son secours aux deux Armées; Apollon fait des réponses
affligeantes à quantité de ceux qui consultent son Oracle. Jupiter lance souvent sa foudre;
Phébus envoye quelquefois la peste; Neptune fait périr plus d'hommes, qu'il n'en sauve.
Quante à ces noires Divinitez qui ne sont d'aucun secours, Pluton, le Dommage, la Peine, la
Fievre, & autres de cette nature, qui sont plutôt des Bourreux que des Dieux, ils ne méritent
pas qu'on en parle. Il est done vrai, que les autres Dieux ne sont pas bons & bienfaisans à tout
le monde. Mais pour moi, qui suis la Déesse Folie, mon inclination obligeante, mon humeur
bienfaisante embrasse également & généralement tous les hommes. Ce qu'il y a d'admirable,
c'est que me généerosité n'est soillée d'aucun interêt: je ne demande ni vœux, ni offrandes:
je ne suis piont Déesse à me fâcher, à ordonner des victimes d'expiation, dès qu'on a omis
quelque cérémonie de mon Culte: je ne trouble point le Ciel & la Terre, pour me venger de
quelqu'un qui, ayant invité toute la Gent Divine, m'a laissé me morfondre chez moi, sans
daigner m'appeller au festin de l'odeur & de la fumée de son sacrifice, Il faut que je le dise, en
passant, à la honte de la condition immortelle: les Dieux sont se bizarres, ils sont si bourrus,
qu'il vaudroit presque mieux les laisser là, que de les adorer: ce seroit au moins le plus sûr. On
debroit en agir avec eux, comme avec ceshommes intraitables, & qui querellent sur tout:
point de commerce avec eux; leur amitié coûte trop cher.